Le changement, c’est maintenant ! Alors après le bitume d’Annecy, voici les forêts bisontines. Depuis le temps que certains avaient coché sur leur calendrier le 13 mai, l’échéance est enfin arrivée avec le Trail des forts du Grand Besançon. Bien sûr, le BAC en était comme acteurs et spectateurs.
Dimanche, à la Malcombe, Séverine, Romain, Ludo… et Cédric (c’est ce qui était marqué sur le dossard de… Mickaël !) se retrouvaient de bon matin. Romain et le fameux « Cédric » chambraient Ludo (pour une fois que ce n’est pas l’inverse !) sur son garde-manger personnel. Les poches de son coupe-vent étaient remplies de diverses barres et autre pain d’épice (maison s’il vous plaît). Une tactique qui s’avérera payante car le bougre prendra finalement le départ à midi, soit quatre heures après le départ des deux premiers relayeurs, deux amis de Picardie, peu habitués à crapahuter en forêt… et dans de si beaux paysages (un peu de chauvinisme quand même !).
A 8 heures, Jean, en bon président (encore un peu de pommade, Jean ?) était le premier à se dégourdir les jambes pour le 45, suivi une heure plus tard par Sév, Romain, Mickaël et Richard sur le 28 km. Après s’être chauffé la voix, Ludo, lui, rejoignait les navettes. Sauf que… ben c’était trop tard. Les navettes s’étaient déjà envolées. Restait le système D. Et Ludo n’y est pas allé par quatre chemins. Celui-ci a été véhiculé jusqu’à Morre par Alain… athlète du DAC ! La camaraderie comme on l’aime. Alain, si tu nous lit… encore merci !
Un trail des forts exigeant, vous le savez tous. Alors quelle ne fut la surprise des coureurs, quand sur le bord de la route, ils découvrèrent deux « athlètes supportrices », Béa et La Creusotte qui ne ménageaient pas leur voix pour les encourager en différents points de parcours. Sans avoir pu recouper cette information communiquée par les intéressés, Danièle et Pascal étaient eux-aussi sur le bas-côté. Mais visiblement, les athlètes du BAC, sûrement pressés d’en finir, sont passés plus tôt que prévu. Fair-play, nos deux amis ont tout de même offert leurs applaudissements aux autres coureurs.
Des retrouvailles bienvenues car le menu du 28 km était des plus consistants : Rosemont, Chaudanne, Citadelle (où les kangourous devaient bien se marrer en nous voyant suer alors qu’eux se prélassaient au soleil), Morre pour finir à Montfaucon via le château médiéval animé par une troupe de saltimbanques un peu délire. Quant au 45 km, on n’en parle même pas. Rien que le fait de l’évoquer nous fait transpirer à grosses gouttes derrière notre clavier…
A Morre (km 18), Séverine, Romain (le beau short blanc quelques peu sali par une mauvaise chute), Mickaël et Richard reprenaient des forces au ravito… encouragés par Ludo, en attente du second relayeur.
Avant la descente sur Vaire-Arcier, deux maillots blancs du Bac se sont croisé au milieu de nul part. Alors qu’il doublait comme si de rien n’était, tout concentré qu’il était (hum, hum…), Ludo se retrouvait à la hauteur de… Jean. Selon la formule consacrée, dans la bouche du président « c’était impeccable ». Et les deux de faire un petit bout de chemin ensemble avant que Ludo ne fasse parler sa pointe de vitesse légendaire. Faut dire qu’il venait de démarrer et que Jean avait déjà 35 bornes dans les pattes. Alors, forcément ça aide !
A l’arrivée, les athlètes du BAC échangeaient leurs impressions sur la course. Que des échos positifs. Alors l’année prochaine, tous à vos trails. Et si le 28 km ne vous inspire pas, pourquoi ne pas monter un plusieurs relais du BAC. A bon entendeur, salut !!!!!
PS (non je ne fais pas de politique) : quelques photos sont disponibles dans la galerie...