On l’a vu ! Enfin ! Depuis le temps qu’on en entendait parler… du Creusot ! Dimanche, une délégation d’une douzaine de coureurs du BAC, accompagnée de randonneuses et d’un géocacheur, ont ainsi fait un saut de puce dominical dans cette cité bourguignonne, si bien vendue depuis tant de mois par Séverine alias La Creusotte.
Mais pour préparer au mieux ce grand événement, bon nombre d’entre nous s’était retrouvé la veille au soir dans un restaurant italien du centre-ville pour établir la tactique de course et faire le plein de pâtes. Une noble cause vite anéantie par une dégustation de bière de mars, de vin rouge… sans oublier le café (très) gourmand.
Pour détendre l’atmosphère, un brin tendu avec le personnel du resto, Francis s’est livré à une petite explication de texte sur le géocaching ? Le quoi ? Votre serviteur ayant été distrait (par son voisin… et non pas par l’effet de la bière), difficile ici de vous restituer l’ensemble des explications. On retiendra qu’après avoir trouvé sur internet un lieu de cache aux coordonnées GPS précises, par exemple un arbre, « il faut mettre la main dans le trou mais avec des gants » (sic) selon notre expert. Une bonne tranche de rigolade.
C’était toujours ça de pris car le lendemain, on annonçait une rude concurrence sur la course avec la probable participation d’une « équipe de l’armée de Terre de Brest » selon La Creusotte. Tremble BAC, tremble !
Alors le lendemain, comme prévu, les mines étaient moins riantes à 7 h 15 sur le parking d’une enseigne commerciale de Chateaufarine (la publicité gratuite étant interdite sur ce blog).
Après deux petites heures de route, un faux arrêt pipi était improvisé… dans un fast-food de Chalon-sur-Saône. Heureusement pour cette boutique car personne ne voulait consommer… mais juste s’alléger !
Arrivé au Creusot, chacun y allait de son petit commentaire sur cette charmante bourgade provinciale (comment ça je faillotte !), découverte sous un beau soleil printanier. Le « chaud » au Creusot, c’était visiblement la veille au soir avec trois voitures carbonisées et encore fumantes au centre ville. Bienvenue au Creusot, les amis !
Après avoir rempli les traditionnelles formalités administratives et autres impératifs sanitaires, la troupe s’élança sur les pentes du Creusot. Après les premiers hectomètres, le volume des rires et blagues laissait la place aux premières grimaces. Pour faire simple : ça monte, ça monte, ça monte ! Alors derrière : ça marche, ça marche, ça marche !
On devine ici et là quelques beaux coins mais le BAC n’est pas là pour faire du tourisme. Surtout Séverine qui boucle la boucle en 1h59 et décroche une superbe 2e place chez les féminines. On relèvera aussi les beaux chronos de Jean-Nicolas (2h09), Dédé (2h13) et Romain (2h16).
Les autres ? Ben, ils ont fait ce qu’ils ont pu mais surtout porté haut et fort les couleurs du BAC. Ca tombait bien d’ailleurs : on a pu étrenner nos nouveaux maillots.
Après l’effort, place au réconfort avec un plateau-repas bienvenu, suivi d’un café offert par Delphine et une gaufre au chocolat sponsorisée par Romain.
Francis a encore captivé l’auditoire avec son histoire de geocaching et récupéré au Creusot, désormais célèbre lieu de cache, une mini peluche et un porte-clé 70 (ou quelque chose qui y ressemble). Comme annoncé la veille, il fallait mettre la main dans le trou !
Alors que les premiers Bisontins reprenaient déjà la route, une petite délégation était restée à la remise des prix. Séverine a été récompensée par un magnifique moule à Panini (déjà en vente sur Internet, non je déconne). Un dernier verre pour la route, quelques embrassades avec la maman et le papa de Séverine et l’heure était venue de faire la route dans l’autre sens.
Une journée vraiment sympa. On profite de ces quelques lignes pour remercier Séverine La Creusotte (on a appris que les habitantes du Creusot s’appelaient en fait les Creusottines) pour l’organisation de la journée. Sans oublier son compagnon, Yoann (pas encore licencié mais déjà adopté par le club), pour son soutien moral et ses encouragements appréciés… en haut des 146 marches de l’arrivée.
Reste encore une question : quand est-ce qu’on remet ça les amis du BAC ?
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