La date du 15 avril était entourée en rouge sur le calendrier des athlètes du BAC ! Terminer son premier marathon, affoler les chronos sur semi, encourager les coureurs… A Annecy, les objectifs étaient divers. Et en parlant d’hiver, il y régnait un froid de canard. Canard qui avait d’ailleurs déserté le lac d’Annecy. Bon, on nous a vendu un beau lac. Mais nous, on n’a vu que de l’eau tomber en sac pendant tout le week-end!!! Un décor aussi souriant que la serveuse de l’hôtel…
Bon, j’arrête de jouer les sales langues pour en revenir aux faits. Et avant d’arriver à Annecy, la troupe a fait bande à part. Comprenez par là qu’entre les pros suisses, les fraudeurs à la vignette (non, on ne balancera pas de nom !) et les franco-français, chacun a rallié l’arrivée à sa guise.
Sûr que vous avez tous mille et une anecdotes sur votre voyage. Au volant de son carrosse, votre serviteur (prêt à passer la plume à tout (e) volontaire) a eu quelques frayeurs quand l’athlète conducteur qu’il suivait changeait de couloir pour rouler à l’anglaise.
Ou encore quand il n’a pas pu garder son sérieux quand il a entendu une fille demander à sa voisine : «T’as du réseau toi ici ? » Réponse : « Non, ça c’est un appareil photo ». MDR comme dirait ma petite cousine.
Une pierrade voire une croziflette plus tard et après avoir avalé quelques dizaines de km, les uns et les autres arrivent à bon port.
A bien y regarder, avouons que les athlètes étaient bien préparés physiquement. Mentalement ? Pas ou peu de pression… sauf à la mise au verre (de Leffe !).
Évidemment, l’ambiance était à la déconnade autour de la table le samedi soir. Jeux de mots et calembours étaient de la partie. Après deux bouteilles de rouge, une troisième arrivait à la rescousse pour faire passer le fromage d’une supportrice. Bon, il a fallu forcer personne pour siffler le litron.
Même pour ceux qui n’ont pas abusé du breuvage précité, les mines étaient un peu chiffonnées le dimanche matin. Temps pourri, grosses gouttes de pluie… Pas génial pour courir un marathon. Mais il en fallait plus pour décourager nos 10 « marathoniens ».
Après quelques foulées d’échauffement, ils croisaient les copains le long d’une piste cyclable. Encouragements de rigueur. Pour ceux qui couraient, précisons que le fan-club, le ventre encore gonflé par le petit déj’, s’était chauffé à la voix avec vos prédécesseurs. Dans une ambiance digne des « Grosses têtes » où les blagues fusaient.
Même endroit, même équipe au retour pour les derniers kilos ! Durs, forcément durs ! Ca grimace, ça chatouille… Un moral regonflé par les encouragements du fan-club qui ont dû aller droit au cœur des coureurs. Sinon… ben tant pis !
Le classement ? Peu importe le résultat. Tous, oui tous, ont porté dignement les couleurs du BAC et méritent le plus grand respect. Mesdames, messieurs, chapeau ! Vous avez été, comme dirait le Président, IMPECCABLES.
L’après-midi, c’est avec la même envie, le même temps pourri que les « semis » ont chaussé les palmes. Plutôt que de mettre les voiles, les marathoniens étaient sur le bord de la route pour donner des ailes aux camarades. Des records sont tombés, des premiers semis ont été digérés… Bref les 11 Bisontins alignés ont assuré.
La douche réparatrice était la bienvenue à l’hôtel (et dire qu’un peu plus haut on écrit qu’ils n’étaient pas sympas, pfff). L’heure de refaire la course, de siroter une binouse. Voilà, à Annecy, la boucle était bouclée. Les valises aussi. Alors, votre serviteur fait de même. Il la boucle.
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